EMDR = Eye Movement Desensitization and Reprocessing
DSA = Désensibilisation par Stimulations Alternées
C’est-à-dire : Désensibilisation et retraitement de souvenirs traumatisants par des mouvements oculaires.
L’approche DSA enrichit l’EMDR par l’utilisation de stimulations bilatérales pouvant être visuelles, auditives ou kinesthésiques.
Les techniques issues de l’EMDR DSA permettent d’accompagner, et de soulager des patients souffrant de stress post-traumatique.
En permettant au patient d’accéder à des traumatismes anciens ou récents, traumatismes (avec petits t) ou Traumatismes (avec grands T) et de s’en libérer en les traitant au niveau émotionnel, corporel et cognitif.
Le changement peut être rapide même si la source du problème remonte à plusieurs années.
Ces traumatismes, on les connaît souvent, on les ressasse, l’EMDR permet de les dépasser enfin.
Stress post-traumatique pour les victimes d’événement traumatique(agression, maltraitance, accident, etc.) mais également les témoins d’actes de violence ;
Situations de stress dans la vie personnelle (divorce, examens, deuil, etc.) ou professionnelle (licenciement, reconversion, violences au travail, etc.)
Cette méthode est une thérapie basée sur un protocole de reprogrammation neuro-émotionnelle par les stimulations des différents canaux sensoriels : visuel, tactile, et auditif.
Lors d’un évènement traumatique, l’information est enregistrée de façon dysfonctionnelle et stockée dans notre cerveau limbique = amygdale, centre de contrôle des émotions.
Pour que le cerveau cesse de considérer que le danger est toujours présent, il s’agit de procéder à un retraitement de l’information traumatique afin qu’elle puisse être réintégrée de façon saine…
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Vous êtes dans l’une des situations suivantes ? Une consultation en EMDR-DSA pourrait vous aider.
Une séance d’EMDR DSA dure généralement entre 60 et 90 minutes
La première rencontre me permet de vous connaître et d’évaluer le nombre de séances pour la mise en place de votre accompagnement personnalisé.
En séance, nous travaillons ensemble à mettre en lumière les difficultés dont vous souhaitez vous libérer.
Ensuite pendant que vous vous souvenez des images, pensées, sensations et émotions liées au traumatisme, je pratique une stimulation oculaire, auditive ou kinestésique afin d’aider votre cerveau à digérer ces émotions négatives.
Pas besoin d’analyser, il suffit d’évoquer les sensations telles qu’elles vous parviennent, sans jugement et sans effort.
La détresse liée au souvenir traumatique diminue peu à peu, ce qui permet d’apaiser les pensées et les émotions.
Suite…
Le souvenir traumatique est automatiquement stocké dans cette partie du cerveau qui considère que le danger est toujours présent.
Après un traumatisme, le cortex préfrontal = siège de différentes fonctions cognitives dites supérieures comme le langage, le raisonnement, les fonctions exécutives, … est éteint et ne semble plus communiquer avec le cerveau émotionnel, ce qui empêche d’intégrer que l’évènement est alors passé.
De plus l’aire de Broca = aire du langage n’est plus active, ce qui empêche souvent les victimes d’un traumatisme de mettre des mots sur ce qui est arrivé.
Le cortex visuel est au contraire suractivé, ce qui rend le souvenir aussi précis qu’une photo.
Grâce à cela, lorsque nous nous remémorons un événement vécu difficile ou douloureux, ne nous revivons pas pour autant l’émotion du passé.
Ce souvenir ne nous perturbe pas plus que ça.
Francine Shapiro parle de « traitement adaptatif » de l’information.
Or, il peut arriver que certains événements ne soient pas suffisamment bien « traités » par le cerveau.
Nos images, souvenirs, odeurs, sensations, pensées négatives, sont alors «imprimés» dans la mémoire tels quels, sans être modifiés/intégrés.
Lorsque nous repensons à cet événement, volontairement ou pas, nous pouvons alors ressentir l’exacte intensité émotionnelle qui nous a submergé alors et «revivre» les mêmes sensations et émotions pénibles.
L’EMDR permet d’aider notre cerveau à reprendre son « travail », c’est-à-dire digérer le souvenir afin de nous libérer de cette charge émotionnelle douloureuse que nous trainons malgré nous.
En fin de séance nous sommes capables d’évoquer le souvenir traumatique, sans que cela ne fasse remonter des émotions intenses ou des perturbations .
Le souvenir devient en quelque sorte dénudé de son intensité émotionnelle d’origine et s’imprime simplement dans l’historique de notre mémoire.